Presque toutes les conditions étaient réunies pour que Issouf Ouédraogo exerce le métier de comptabilité. Passionné depuis le jeune âge, il a vite fait de s’y orienter dès le cycle secondaire. Il vit bien sa passion et fait ses preuves dans un cabinet de comptabilité.
Titulaire d’un Bac G2, et inscrit en fin de cycle de licence en finance comptabilité, Issouf Ouédraogo veille à ce que le cabinet circuit-tech « ne tombe pas malade financièrement ». A 26 ans, le jeune homme a quatre années d’expériences dans le domaine de la comptabilité. Il consacre énergie et forces à ce métier dont il dit être amoureux. « J’ai toujours aimé la comptabilité, raison pour laquelle après l’obtention du BEPC, je me suis orienté en 2nde AB3 avant d’obtenir le baccalauréat G2 ».
C’est après l’obtention de ce sésame, que Issouf se retrouve en Unité de formation de recherche en Sciences juridiques et politiques à l’Université Ouaga II, par faute de moyens financiers suffisants. En effet, au départ le nouveau bachelier a voulu continuer ses études en comptabilité, mais ne disposait pas de ressources financières pour honorer les frais de formation dans une école privée. Son rêve se réaliser plus tard, quand il obtient un contrat de travail. Grâce à ses épargnes, il s’inscrit dans une université privée de la place. Cependant l’homme reconnait que son passage en Sciences juridiques et politiques lui est bénéfique dans l’exercice de son métier.
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Au vu du parcours d’Issouf, on croirait à un cheminement logique qui s’explique par l’amour, qui lui a donné goût d’embrasser le métier.
Depuis ces premiers pas dans le métier, Issouf Ouédraogo a appris à se familiariser avec l’enregistrement et le traitement des opérations bancaires, les relations avec les clients et les fournisseurs et la paie dans l’entreprise. « Le métier est passionnant et toute sa beauté réside dans l’organisation et la justification des dépenses et des recettes de l’entreprise. » avoue-t-il. Toutefois, le jeune comptable reconnait que son métier est controversé du fait de la sensibilité de certaines questions au sein d’une structure. Pour lui, « toute entreprise qui veut grandir doit avoir un département de comptabilité ».
Camille BAKI
